En photographie (et dans d’autres disciplines de l’image), régler la balance des blancs est une expression qui désigne l’action d’harmoniser les couleurs afin de rendre à la photo les couleurs telles qu’elles nous sont apparues lors de la prise de vue.
Mais pourquoi faut-il faire cela ?
De quoi la lumière est-elle faite ?
Les sources de lumières sont nombreuses et variées.
La première qui vient à l’esprit est le soleil.
Ensuite, nous avons à faire à toutes les sources lumineuses artificielles : bougie, ampoule à incandescence, tube fluorescent, flash, LED, etc…
Lorsque le ciel est sans nuage, en pleine journée, il y a un moment où la lumière diffusée correspond à ce qu’on appelle : la lumière blanche.
Cette lumière blanche est composée de six couleurs visibles – Rouge – Orange – Jaune – Vert – Bleu – Violet et de deux couleurs invisibles à l’oeil – Infra rouge à une extrémité – Ultra violet à l’autre.
Ce sont les six couleurs visibles de l’arc-en-ciel.
Certains parlent de sept couleurs si l’on tient compte d’une nuance entre le bleu et le violet – L’indigo.

La lumière blanche représente la combinaison parfaite de ces couleurs.
Les sources dont je parle plus haut diffusent une lumière qui contient plus ou moins de ces 6 couleurs.
Pour la lumière solaire, il existe deux filtres et un facteur qui influent sur la composition de la lumière : l’atmosphère et les nuages, et la position du soleil dans le ciel (donc l’angle sous lequel la lumière nous arrive).
Pour les autres sources lumineuses, c’est leur nature même qui définit la dominante de couleur.
Dans tous les cas, cette dominante de couleur s’appelle la « température » de couleur et elle est exprimée en KELVIN.
Pourquoi devez-vous régler la balance des blancs ?
Parce que votre oeil (cet instrument magnifique) est bien plus performant que le capteur photo sensible de votre appareil photo numérique.
En lieu et place de votre oeil, je devrais plutôt parler de votre cerveau (cet autre incroyable instrument).
Des millénaires d’évolution ont fait en sorte que notre cerveau corrige la perception que notre oeil a de lumière en adaptant les informations reçues afin que le blanc reste blanc.. pour autant que faire se peut.
Un capteur photo-sensible, lui, n’a hélas pas cette faculté (ou pas encore). Les constructeurs d’appareil photo ont donc créé des algorithmes qui corrigent la manière dont la lumière est mélangée afin de tenter de restituer un blanc tel que notre cerveau le perçoit.
Ces algorithmes se basent tous sur une valeur de référence qui varie en fonction des conditions d’éclairage de la scène à photographier.
Valeurs de référence pour la balance des blancs
La valeur de référence est fixée au moment de la prise de vue. Elle correspond à un certain nombre (compris entre environ 2000 et 10000) de KELVIN.
Cette donnée « xxxx K » est associée à l’image et fait partie des métadonnées que vous retrouvez dans vos logiciels de développement favoris, que l’image soit un JPEG, un RAW, un TIFF ou tout autre format généré et compatible.

La valeur de référence, je le répète, varie en fonction des conditions d’éclairage de la scène à photographier.
Il est donc capital de bien comprendre comment la régler pour obtenir une image conforme à la réalité.
Comment régler la balance des blancs ?
Réglage à la prise de vue
Votre appareil photo numérique propose un réglage de la balance des blancs, c’est certain.
Si vous sauvegardez vos photos en JPEG, je ne saurais trop vous conseiller de définir la balance des blancs vous même dès la prise de vue afin d’orienter le logiciel de l’appareil photo dans la bonne direction.
Vous pouvez le faire soit en sélectionnant une des situations prédéfinies et qui correspond souvent à : Bougie, Tungstène, Soleil, Ombre, etc, soit en définissant la température en KELVIN (certains appareils photo ne sont pas équipés de ce deuxième réglage).
Vous pouvez bien entendu laisser l’appareil photo en mode « automatique » de la balance des blancs. Cela fonctionnera plus ou moins correctement dans probablement 90% des situations.
Si vous faites vos photos en RAW, il est inutile de régler la balance des blancs au moment de faire la photo puisque cette information est ajustable rapidement et sans perte de qualité en post-traitement (vive le RAW).
Réglage sur le fichier (post-traitement)
Je rappelle que le RAW conserve les informations de couleurs RVB, la luminance, la chrominance, etc… dans des « couches de données » séparées qui peuvent être traitées chacune indépendamment des autres. Ce n’est pas le cas du fichier JPEG dans lequel toutes les infos sont reprises dans la même couche de données. Il est donc plus difficile de retrouver une balance des blancs parfaite après coup.
Personnellement, je fais l’ajustement de la balance des blancs « à l’oeil », c’est à dire en me fiant à ce que je vois sur mon écran calibré (non calibré, l’écran de l’ordinateur peut être une source d’erreur).
Pour revenir sur les algorithmes de correction : les constructeurs fabriquent et calibrent leurs appareils en fonction d’un résultat escompté à l’image.
Si vous travaillez en RAW et dans un format « propriétaire » (Nikon, Canon, etc..), seuls les logiciels respectifs de ces constructeurs rendront une image parfaitement calibrée pour un certaine valeur de KELVIN.
Si vous utilisez Lightroom, Photoshop ou d’autres, la balance des blancs sera faite selon l’algorithme définis par ces éditeurs respectifs et pas selon celui du constructeur de l’appareil. Dans la pratique, la variation est minime.
Pour vous aider à régler cette balance des blancs en post-traitement de manière sure et certaine, il existe un outil tout simple : la charte Gris Neutre, ou la feuille A4 blanche.
Charte Gris Neutre

Si il est une chose sur lequel tous les constructeurs et éditeurs s’accordent (ce n’est pas la seule heureusement), c’est la valeur de gris sur laquelle nous (les photographes) pouvons nous appuyer pour rendre les couleurs d’origine à nos image : le gris 18%
Ce « gris 18% » est la valeur qui se cache derrière les réglages « définition du point gris » de nos logiciels favoris. En général, ce réglage s’accompagne d’une « pipette » (qui dans ce cas-ci ne prélève pas la couleur du pixel) qui nous sert à indiquer au logiciel que : oui, ce pixel là est bien un gris 18%.
A partir du moment ou vous cliquez dans l’image à l’aide de cette pipette, toutes les couleurs se retrouvent harmonisées comme par enchantement.
Dans la pratique, il faut prendre une photo de la scène à photographier avec la charte gris neutre dans le champ, et une photo sans la charte dans le champ (cela semble logique, mais j’ai déjà ri).
Rentré à la maison, vous éditez la photo qui contient la charte, vous vous servez de votre « pipette » et boum, tout s’adapte.
Vous devez alors noter la valeur en K qui se trouve maintenant être celle de votre image et appliquer cette valeur sur l’autre image (sans la charte dans le champ).
Si vous faites plusieurs photos au même endroit, et dans le même laps de temps (c’est à dire si les conditions d’éclairage ne changent pas), vous pouvez bien entendu ne faire qu’une photo avec la charte et appliquer la valeur en K obtenue après correction, à toutes les photos de cette scène.
Pour ma part, je possède un Kaiser ProDisk qui contient (entre autres) cette charte gris neutre.
Un petit bémol pour cette charte, son principal avantage étant aussi son seul défaut : corriger les couleurs à l’aide de la charte gris neutre est tellement précis, que les couleurs données par un soleil couchant (ou levant) seront gommées. La même chose s’applique (parfois) à des éclairages de concert par exemple.
Il conviendra alors de « redonner » à l’image une dominante mais vous devrez faire appel à votre souvenir pour cela !
Tout ce que je viens d’écrire à propose de la charte gris neutre fonctionne avec une simple feuille de papier blanche et pour autant que vous utilisiez Photoshop. Au lieu d’utiliser la pipette comme point gris, on l’utilise comme point blanc. Le résultat final est identique et cela ne coûte rien.
Pour terminer : deux choses.
– Vocabulaire : lorsque la photo tire sur le jaune, on dit qu’elle est « chaude ». Lorsqu’elle tire sur le bleu, on dit qu’elle est « froide ».
– Si vous pensez que vous vous passerez de la balance des blancs en N&B, vous vous trompez. La correction couleur doit être faite aussi avant de passer votre image dans le logiciel N&B afin d’obtenir des blancs vraiment blancs (et pas gris) !
Visuel
Pour vous aider à vous remémorer ce qu’est la balance des blancs, j’ai fait une fiche (PDF HD)
Si vous êtes abonné à ma lette d’information, vous l’aurez reçue dans votre boite mail.
Si vous n’êtes pas encore abonné, vous recevrez cette fiche (et les précédentes) après votre inscription.
Et Vous ?
Quel type de réglage de balance des blancs utilisez-vous ? Aviez-vous déjà remarqué ces dominantes jaunes ou bleues ? Donnez-moi votre opinion.
bonsoir et merci pour ce nouvel article bien argumenté une fois encore. Pour ma part, je fais confiance à la machine ! cad: balance des blancs sur auto et en jpeg. Les fichiers raw sont trop volumineux pour mon vieux pc qui ne les digère pas.
Du coup je me concentre sur le sujet, le cadrage et l’exposition, et ouf c’est déjà du boulot !
Bonsoir.
merci Eric pour ces conseils encore bien utiles; je viens justement de m’acheter une charte gris/noir/blanc et en studio c’est bien utile à condition de rester dans les mêmes conditions d’éclairage.
j’ai une question: est ce utile aussi en extérieur (en dehors de l’exemple que tu donnes ci-dessus) ?
Merci
Bonjour Eric
Merci pour vos conseils
Je pense que le 70/200 sera meilleur pour le flou et c’est cela qui me fait hésiter .Mais peut être je peux me contenter du 70/300 puisque je n’ai pas de flash.Surtout je m’aperçois que je ne m’en sers pas souvent.
Non pas paresse mais j’ai horreur de changer d’objectif.Pour résoudre ce problème ,quelquefois je prends mes deux appareils D200 etD700
Amicalement
Merci pour le cours que je lirai cet après midi
Geneviève
J’utilise le format RAW et je ne me soucie pas trop de la balance des blancs lors de la prise de vue.
Au final je gagne plus de temps que si j’utilisais une charte gris neutre à la prise de vue.
Il y a aussi une part de subjectivité dans le réglage de la balance des blancs. Certains préfèrent des couleurs « chaudes », d’autres des couleurs plus « froides ».
Disons que dans 98% des cas, je fais comme toi .. 🙂
Merci mais j ai un souci je n arrive pas à ouvrir la fiche pdf
Véronique
La fiche n’est disponible que si vous êtes inscrite à la lettre d’information.
Eric,
Je suis inscrite à la newsletter.
véro
Véronique,
J’ai vérifié l’activité de ton compte sur les emails que j’ai envoyé.
J’ai envoyé 2 emails, le second étant un correctif sur un lien.
Ce 2ème email ne contient pas le lien vers le PDF. Seul le premier (celui avec une image) contient le lien vers le PDF.
Tu n’as pas ouvert ce premier email (me disent mes statistiques)
Pour + de facilité, je t’envoie le PDF directement .. 🙂
merci, bien reçu la leçon – je n’utilise pas le format RAW, sans doute à tort (fichier trop lourd à mon avis) mais avec ce fichier je serais plus vigilante avec les couleurs maintenant que j’en comprends le fonctionnement –
merci encore
Bsr . je n’est jamais put ouvrir les fiches PDF ou autre
Merci pour toutes tes infos qui me sont d’un grands secours
amicalement SERE
Serge,
Désolé d’apprendre que tu n’as jamais pu ouvrir les PDF.
Dans mes stats .. je vois que le seul PDF que tu as tenté d’ouvrir est celui de la première fiche « Ouverture / Sensibilté / Vitesse »
Je t’envoie un email séparé avec les liens directs vers les 4 fiches (et une copie des stats .. 🙂 ..)
Eric,
Un grand merci pour l’envoi de la fiche, enfin je la voit en grand
Véronique
Bjr , merci pour les liens et je suis désolé de ma non connaissance ou plutot de ma maladresse en informatique
Merci encore de tout ces articles
Amicalement
Merci Eric pour ta passion qui m’enchante !
très bons conseils, bon article
Bonjour,
Merci pour ces précieux conseils.
Comment utilise-t-on la charte grise pour les photos paysage ou de concert, càd prendre la photo de référence avec la charte, puisque l’endroit est inaccessible ?
Cordialement.
Je débute dans le circuit, une chose est sur les fiches et les articles sont très accessibles pour les profanes et vraiment sympa à lire.
Merci Eric.
C’est ce que j’essaie de faire .. 🙂 Simple !
Super intéressant Merci beaucoup Éric!
Bonjour Gemma …
Avec plaisir
la balance est très compliquée. Beaucoup de photographes ne le comprennent pas bien!
Merci Eric,ayant gouté modestement a l’électronique,radio…..,je n’ai pas trop de soussis avec les fréquences et les longueurs d’onde mais la lumière c’est encore autre « dimention » tout au moins pour le spectre visible pour nous,qui nous conduit a cette fameuse balance des blancs si importante pour nos photos.
Très bon article !
Bonjour Éric,
Encore une fiche intéressante. Petite question: ta Charte Gris Neutre Kaiser Pro Disk, lors d’une photographie nature ou architecture, que fais-tu pour l’incorporer dans ton décor? Tu l’insères dans ton plan rapproché incliné sur quelque chose ou???? Merci à l’avance.
Bonjour Hélène.
Utiliser la charte gris neutre dans des plans éloignés .. n’est pas facile ..
La lumière lointaine n’est probablement pas la même que la lumière proche de toi.
Si le sujet lointain est majoritairement au soleil, je place la charte au soleil, proche de moi, dans un plan parallèle au sujet (si c’est un immeuble, je vais la tenir verticalement et dans le même plan que la façade).
Pour les paysages .. je vais plutôt la tenir .. inclinée (pour la tenir plutôt comme un plateau).
Dans tous les cas, ce sera près de moi .. 🙂
Cela donne une assez bonne indication.
Ce qu’il faut retenir : placer la charte dans le même type de lumière que le sujet éloigné.
J’espère ne pas t’embrouiller ..
Encore une fois merci! Non, tu ne m’embrouille pas. C’est beaucoup plus clair pour moi et il ni a rien comme la pratique pour apprendre de mes erreurs. Souvent, je mets en ombragé ou nuageux ma balance de blanc mais je n’utilisais pas ma charte de gris. Encore une fois, très contente de tes explications. La québécoise te remercie….
J’ai omis de préciser que si tu travailles en RAW, la charte gris neutre te permet de régler ta balance des blancs en post-traitement en utilisant le point de sélection « gris neutre » présent dans tous les logiciels (de développement (digne de ce nom).
En utilisant la pipette et en la pointant sur la charte, tout se fait en 2 clicks .. 🙂
Régler la balance des blancs sur l’appareil ne sert que si tu sauve tes photos directement en JPEG.
Bonjour Eric,
Un très chouette et très pertinent article. Pour ma part shootant en .raw je ne m’inquiète jamais de ma bdb il est vrai.
Mais en lisant ton article, tu viens juste de me remémorer un truc hyper important, c’est qu’il n’en va pas de même pour ceux qui shootent en .jpg. Une de mes connaissance me faisant part de ses essais studios me faisait part pas plus tard qu’hier de ses problèmes avec …. Je te le donne en mille … La balance des blancs ! Alors moi je me disais dans ma petite tête : shooting studio, donc prise de vue en .raw (forcément, pour moi c’est plutôt logique … 😉 ). Mais maintenant je me pose la question si justement il ne serait pas en .jpg, ce qui serait pas impossible au vu de ce qu’il m’a décrit comme problème qu’il rencontrait.
J’ai bien fait de passer par là ! 😉
Bonjour Serge.
En effet, comme toi, je shoote en RAW et je traite toujours la BDB après coup, dans mon logiciel préféré de développement.
Et comme tu l’indiques, il faut penser à nos amis photographes qui, par besoin ou par ignorance, shootent en JPEG.
J’espère que tu pourras aider ton ami.
Il est important qu’il vérifie aussi la température de ses lampes (ou flashs) !!!
A bientôt,
Eric
Bonjour Eric,
Ah mais complétement d’accord en ce qui concerne ses éclairages. Il utilise de la lumière continue qui doit certainement lui « coller » une espèce d’ambiance « colorée » étant donné que je suis même pas sûr qu’il utilise du matériel spécifiquement fait pour ce genre de prises de vue. Je crois que ‘c’est plutôt de l’éclairage studio de plateau TV.
Ah !
Si tel est le cas, tout s’explique.
A bientôt,
Eric
Bonjour Eric
juste pour évités les erreurs, la couleur bleu est en réalité plus chaude que la couleur orange
(2000k=orange et 9000k=bleu)
L’exemple est comparable a un chalumeau a pleinne puissance la flamme est bleu.
Cordialement tyto
Bonjour Tyto.
Je ne sais pas dans quel contexte tu te places mais en photographie, les teintes bleues sont dites « froides » et les teintes jaunes sont dites ‘chaudes ».
Il n’y a pas d’erreur.
La couleur bleue du chalumeau provient du type de gaz utilisé. La flamme d’une allumette ou d’une bougie est jaune.
Belle journée.
bonjour Eric,
j’en suis conscient, que dans le jargon nous disons « froids » mais à 10000 kelvins on est bleue, et 2000 kelvins on est orange
Bonsoir Eric
Comment puis je calibrer mon écran Toshiba Satellite HD portable?
Merci de la réponse.
JPC
Bonjour Jean-Pierre,
Les écrans des portables sont de piètre qualité pour l’édition et la calibration des couleurs.
Pour obtenir un résultat probant, il faut travailler avec un écran externe de bonne qualité et ayant un gamut étendu (plage colorimétrique).
Les dalles utilisées sont en général assez bon marché.
Quoiqu’il en soit, et si le Toshiba permet de régler les couleurs, je conseille toujours la même sonde : Spyder
Voici un article intéressant sur le sujet : http://www.guide-gestion-des-couleurs.com/test-sonde-spyder-4-elite-pro.html
Belle journée.
Merci Eric pour ces conseils . Je me documente sur la sonde spyder 4, chez Lib.Eyrolles.
Par contre j’attends une fiche sur la prise de vue en NB de documents « estampes » .
Bonjour Jean-Pierre,
Je ferai certainement des fiches photo additionnelles.
Celle que vous proposez est très spécialisée et il y a des sujets plus généralistes auxquels je souhaite donner priorité.
Belle journée.
Bonsoir Eric, Merci de ce projet de fiche. Pour l’instant je photographie mes gravures et mes lithographies à la lumière du jour avec mon nikon 700 en NEF réglé prise de vue Neutre puis retravaillées avec Capture NX 2.4.7. Le problème sont la variation de la lumière de jour (effet de réflexion d’un mur ou d’un ciel + ou – nuageux) et le pourcentage variable de noir et de blanc d’une estampe à l’autre.
Voila les obstacles plus ou moins résolus.
Amitiés
JPC
Cela faisait longtemps que je n’avais plus consulté votre site…
Pour répondre à votre question :
Quand je me balade j’utilise la balance des blancs auto pour être prêt rapidement.
Quand j’ai le temps j’adapte la balance des blancs. Malheureusement, il m’est arrivé plusieurs fois d’oublier de la corriger :=(
bonjour, je crois avoir compris mais quand vous avez parler de charte de gris neutre je ne vois pas clair, est ce un reglage ou accessoire , je shoot en raw et fais le développement selon ma perception de l’équilibre des couleurs; merci pour vos cours
Bonjour Nejia,
La charte gris neutre est un accessoire (exemples sur Amazon.fr)
Belle journée !
Bonjour Eric, merci pour ce tutoriel très intéressant.
J’avoue ne pas du tout me préoccuper de la balance des blancs, que ce soit à la prise de vue (elle est réglée en auto et je shoote en Raw) ou au traitement (presque uniquement N&B et principalement des photos de concerts).
J’ai une question quand tu dis « Au lieu d’utiliser la pipette comme point gris, on l’utilise comme point blanc ». Y-a t’il un réglage dans Lightroom pour faire comprendre au programme que l’on utilise pas sur du gris 18% mais sur du blanc ?
J’ai regardé dans tous les paramètres et je n’ai rien trouvé qui permette de régler la pipette.
Olivier
Bonjour Olivier,
Excellente observation à propos de la pipette dans Lightroom. Il n’y a effectivement pas de choix possible. Seul le gris neutre est disponible.
Par contre, dans Photoshop, c’est tout à fait possible.
Je vais préciser cela dans l’article.
Merci pour ton commentaire.
Belle journée !
Bonjour,
Cela fait des années que je fais de la photo, mais récemment j’ai rencontré un sujet difficile.
1 – Salle immense de 100 m x 30 hall d’exposition en fait.
2 – Personnes avec des gilets reflechissants impossible d’utiliser le flash direct et en indirect il faudrait des puissances considérables vu la hauteur des plafonds.
3 – Éclairage du hall avec des multiples projecteurs à led qui finalement n’est pas très puissant mais vraiment uniforme.
4 – Personnes mobiles et actives !
L’adéquation de tout ça fait que si on ne veut pas de flous sur les personnages même avec un objectif ouvert à 2,5 il faut utiliser 800 iso pour être au delà du 1/160 ème de sec… mais le problème vient aussi de la balance des blancs avec ces projecteurs à leds qui n’est pas satisfaisante en automatique.
Finalement j’ai opté pour le mode S avec la vitesse réglé sur 1/160 ème de sec et iso auto jusqu’à 800 iso. Quand à la balance je fait ce que je peux en raw et je dois me contenter de la colorimetrie …
Y a t il des astuces pour avoir une meilleure colorimétrie avec ces éclairages à leds ?