Google est ton ami !
Voici une courte phrase que beaucoup d’entre-vous liront lorsque qu’ils poseront une question sur un forum ou sur les médias sociaux.
Ce conseil démontre à lui seul l’importance qu’a pris ce moteur de recherche dans notre vie de tous les jours. Certains disent même “Googler” pour condenser en un mot toute action de recherche sur le net.
Et notez bien qu’on dit très peu “Binger” (Bing de Microsoft) ou “Qwanter” (Qwant est un moteur de recherche Français).
Si vous utilisez principalement Google pour faire vos recherches, c’est pour la bonne et simple raison que, la majorité du temps, vous trouvez ce que vous cherchez dans la liste des cinq à sept résultats présentés sur la première page.
En effet, combien de fois lisez-vous la seconde page (moi, une fois sur cent maximum)?
Donc, vous devez viser de figurer parmi les cinq à sept premiers résultats de recherche sur Google!
Dans ce cas, Google est-il vraiment votre ami?
Note : malgré la longueur de cet article, je ne fais que gratter la surface de l’ensemble des choses à faire pour obtenir un bon référencement et, éventuellement, le garder.
Les conseils que je donne ci-dessous vous permettrons toutefois de vous lancer sur de bonnes bases.
1. Google est ton ami… si !
Google a pour mission de proposer à ses utilisateurs les résultats les plus pertinents possibles par rapport à une recherche donnée.
Pour ce faire, le moteur de recherche utilise des indicateurs dont le nombre et l’importance demeurent, pour certains d’entre-eux, un secret bien gardé.
Les spécialistes du SEO (Search Engine Optimisation – Optimisation pour les moteurs de recherche) étudient le comportement de Google et les différentes informations partagées par ce dernier afin de déterminer de la manière la plus complète possible une liste des facteurs les plus influants.
Depuis 2016, tous s’accordent à dire que la qualité du contenu que vous proposez et la qualité (et le nombre) des sites qui y font référence sont les deux critères prédominants puisqu’ils comptent ensemble pour plus de 60% de la qualité estimée de ce que vous proposez en ligne.
Ensuite, des facteurs tels que les signaux sociaux (partages sur Facebook & Co), la facilité de lecture sur des “mobiles” (tablettes comprises), la rapidité de votre site (ou celle de la plateforme que vous utilisez) ou encore le fait que votre plateforme soit sécurisée se partagent les places de choix dans l’analyse par Google de la pertinence de votre contenu.
Nous sommes entre photographes !
Je vais donc vous épargner les détails additionnels qui ne feraient que vous embrouiller, surtout si ces notions sont nouvelles pour vous.
En résumé :
Pour plaire à Google et établir votre notoriété en ligne, vous devez plaire à ceux qui cherchent ce que vous proposez !
2. Comment plaire à ceux qui cherchent ce que je propose ?
Dans un article précédent, j’expliquais comment définir votre public cible en fonction de votre activité de photographe ou du type de photos que vous proposez.
Pour plaire à d’éventuels lecteurs, vous devez en tenir compte!
Après avoir déterminé à qui vous souhaitez vous adresser, définissez ce que, d’après vous, ce type de personne se pose comme questions et par quoi leur intérêt est-il éveillé.
Croyez-moi, c’est plus facile à dire qu’à faire et il ne suffit pas de faire les yeux doux.
Dans les premiers instants, il vous viendra probablement et très naturellement une bonne dizaine d’idées.
Ces idées, les plus répandues probablement (ce n’est pas péjoratif), ont certainement déjà trouvé écho sur des dizaines de sites qui traitent du même sujet.
Vous pensez peut-être que je parle pour le moment d’un contenu de type “blog”. C’est certainement le cas, en effet, mais ces conseils sont aussi valables pour un site de photographe de mariage par exemple, ou tout autre type de sujet d’ailleurs.
Imaginez : vous êtes un photographe professionnel de mariage à Uzès et vous voulez vous démarquer de vos confrères sur les recherches Google.
Mettez-vous maintenant à la place d’un couple qui cherche un photographe dans cette région. Allez sur Google et tapez “Photographe professionnel de mariage à Uzès” (essayez la même phrase en ajoutant “pas cher” juste après “mariage”).
Alors ?
Il est clair que vous n’êtes pas le seul à vouloir “plaire” et que vous avez du boulot pour prendre votre place.
2.a Qualité du contenu
Un contenu de qualité répond de manière exhaustive à une interrogation de l’internaute.
En créant votre contenu, vous devez vous mettre dans la peau d’une personne qui cherche et penser à tout ce qui fait qu’elle aimera rester et revenir sur votre site :
- Facilité
- La navigation est-elle aisée tant sur un ordinateur de bureau que sur un smartphone ?
- L’information est-elle complète et facilement accessible en 2 ou 3 clicks maximum ?
- Le texte est-il plaisant et facile à lire ?
- Le contenu s’affiche-t-il rapidement sur tout type de périphérique ?
- Confiance
- Faites-vous la preuve de vos compétences, par exemple en publiant des témoignages réels ?
- Expliquez-vous qui vous êtes et ce que vous faites ?
- Publiez-vous vos coordonnées ?
- Avez-vous une politique de vie privée ?
- Publiez-vous toutes les mentions légales ?
- Pertinence
- Votre site parle-t-il plus de ce que les gens attendent plutôt que de vous ?
- En quoi vous différenciez-vous de vos concurrents éventuels et comment le faites-vous savoir ?
- Un visiteur comprend-il immédiatement ce que vous faites et ce que vous proposez ?
- Actions
- Permettez-vous aux visiteurs de facilement partager votre contenu ?
- Est-il possible de vous contacter facilement ?
- Proposez-vous des téléchargements (brochure, book photo) ?
- Publiez-vous une lettre d’information ?
- [complétez cette liste avec vos spécificités]
2.b Positionnement sur les pages de résultat (ranking)
La pertinence et la qualité de votre contenu influenceront le positionnement de votre site dans les résultats de recherche.
Ne vous attendez pas à vous retrouver en pole position du jour au lendemain. Il faut parfois plusieurs mois pour arriver sur la première page des résultats de recherche et il n’est pas dit que vous l’atteindrez.
Ce positionnement est le fruit d’un travail continu pour améliorer votre notoriété (selon Google).
2.c AdWords
Il existe un moyen de toujours se trouver dans le top des résultats de recherche : Google AdWords !
En utilisant AdWords, vous demandez à Google de vous positionner en haut de l’affiche moyennant monnaie sonnante et trébuchante.
Google AdWords est un système d’enchères par rapport à un critère de recherche.
Si le (ou les) mot pour lequel vous souhaitez vous positionner est un mot très concurrentiel (hôtel est, par exemple, un mot très recherché), AdWords vous demandera plus d’argent pour afficher votre contenu si un internaute cherche sur base de ce mot.
Les prix varient de quelques cents à plusieurs centaines de cents par affichage.
AdWords est un moyen très efficace d’attirer les internautes vers votre contenu.
Personnellement, je n’ai jamais fait usage d’AdWords. C’est une volonté consciente car je préfère obtenir un positionnement uniquement basé sur la qualité de ce que je propose.
Si j’avais un commerce qui dépendait fortement de ce positionnement, je reverrais probablement ma copie mais je mettrais aussi en place un système de contrôle du retour sur investissement, histoire de ne pas jeter mon argent par les fenêtres !
3. Compétition
Au plus une expression de recherche est générique, au plus vous aurez de compétiteurs sur Google et au plus il vous sera complexe de vous démarquer et d’arriver sur cette fameuse première page de recherche Google.
Ouvrez deux onglets dans Google et comparez :
- Photographe de mariage à Uzès, et
- Tarif photographe de mariage à Uzès
Qu’observez-vous ?
Premièrement, la liste des résultats est différente.
Dans le premier cas, vous trouvez une liste d’annonces payantes, puis des photographes locaux présentés dans une table, puis quelques sites de photographes qui se partagent les résultats avec des sites “annuaires”.
Deuxièmement, la liste qui s’affiche dans la recherche qui contient le mot “tarif” vous propose une série d’annonces payantes qui couvrent le dessus du panier et ensuite quelques photographes locaux, mais pas de grille ni de carte.
Pourquoi les résultats et leur présentation sont-ils différents ?
Google travaille beaucoup sur la base de “l’intention de l’internaute” pour afficher ses résultats de recherche.
En omettant le mot “tarif” dans la recherche, Google suppose que votre première intention est de vouloir trouver un photographe dans le coin. C’est la seule raison qui justifie l’apparition de la grille et de la carte.
En incluant « tarif », Google suppose que votre première intention est de comparer les tarifs des photographes de la région.
Google n’a pas la science infuse (pas encore).
Pour établir la liste des résultats affichés, Google aura travaillé en amont pour déterminer le comportement de l’internaute pour des résultats sur des recherches similaires.
Google répond pour lui-même à un tas de questions :
- Que se passe-t-il si l’internaute clique sur tel lien?
- Combien de temps reste-t-il sur le site en question?
- Revient-il faire une recherche similaire après avoir visité le site ou au contraire reste-t-il pour lire d’avantage?
- Ce site renvoie-t-il vers des informations corollaires pertinentes?
Je vous présente ici une toute petite partie du type d’analyses et statistiques menées par Google afin de vous donner une idée des raisons pour lesquelles tel résultat apparaît en fonction de telle recherche.
Comprendre l’intention de l’internaute, c’est déjà résoudre une bonne partie de l’équation qui vous mènera à un bon référencement.
4. Comment référencer votre site photo sur Google ?
Le simple fait d’avoir créé un site ne permet pas à Google de le trouver!
Pour savoir qu’un site existe et, plus important, d’en indexer le contenu, Google utilise deux méthodes :
- La découverte – méthode lente
- La console de recherche (“search console”, ou anciennement “webmaster tools”) – méthode rapide
4.a La découverte par Google de votre site photo
Google parcourt le net constamment afin, d’une part, de mettre à jour le contenu et la pertinence des informations présente dans son index et, d’autre part, pour découvrir des contenus neufs.
Pour que Google découvre votre contenu, il est impératif qu’un lien présent sur un autre site ou plateforme déjà connus de Google pointe vers votre contenu. Il s’agira par exemple d’une image (avec un lien correct) que vous aurez mis sur Pinterest, un lien sur Facebook (ou assimilé) ou encore un lien présent sur un blog ou un annuaire.
Il est également indispensable que les différentes pages de votre site soient liées entre elles par un maillage de liens (réseau interne de liens) afin que Google comprenne que la première page qu’il visite n’est pas la seule.
Si vous laissez Google « découvrir » votre site, attendez-vous à un sérieux délai avant que votre contenu soit indexé.
En effet, Google ne passe pas en revue tous les sites du monde entier en vingt-quatre heures. A titre d’exemple, le site sur lequel vous lisez ces lignes est indexé tous les six à sept jours. Si le lien apparaît aujourd’hui et que Google est passé hier, il ne découvrira ce lien que dans cinq à six jours.
La fréquence de ces visites est variable et dépend essentiellement du nombre de visites qu’un site reçoit et de sa classification par Google.
Un site fréquemment visité à forte notoriété et proposant, par exemple, des nouvelles sera visité plus souvent qu’un site peu fréquenté et proposant du contenu statique.
Note : Lorsqu’un webmaster ou le rédacteur d’un article insère un lien (le vôtre par exemple) sur un site, il a la possibilité de l’accompagner d’un paramètre à deux variables : Dofollow ou Nofollow. Si le paramètre est défini sur « nofollow », Google vera le lien mais ne le suivra pas. La « découverte » décrite ci-dessus ne fonctionne alors… pas !
4.b La console de recherche de Google
La console, disponible au travers de votre navigateur, vous permet de “déclarer” votre site à Google de manière proactive, et donc, de faire indexer votre contenu beaucoup plus rapidement que la découverte « naturelle ».
Pour l’utiliser, vous devrez répondre à trois critères :
- Posséder votre propre nom de domaine et prouver que vous en êtes le propriétaire
- Créer un compte Google (si vous n’en avez pas déjà un) et l’associer à la console de recherche
- Créer et partager avec Google un fichier d’indexation de type “sitemap” (plan du site).
Le sitemap est optionnel mais fortement recommandé afin d’accélérer l’indexation.
Votre nom de domaine est essentiel
Si vous utilisez une plateforme dont le nom de domaine figure dans l’adresse (comme par exemple www.plateforme.com/monbeausiteweb ), il ne vous sera pas possible de vous associer en tant que personne à vos pages patiemment construites.
Google considère que la “propriété” de ces pages est celle de la plateforme. C’est dès lors la notoriété de la plateforme qui bénéficie des visites sur vos pages.
C’est le cas de toutes les plateformes gratuites de type Wix, Smugmug, Squarespace, Facebook, Pinterest ou Instagram.
A l’exception des médias sociaux, les autres plateformes permettent très souvent de leur associer votre nom de domaine. Cette option est toujours payante (je n’ai pas encore rencontré d’exception) puisque vous gagnez de la valeur ajoutée pour vous même (pas connes les plateformes… hein!).
Vous utilisez alors les fonctionnalités de la plateforme mais votre site apparaît sous votre nom de domaine et tous les bénéfices du référencement de vos pages sont pour vous.
Voyez cela comme si d’un côté vous occupiez une chambre dans un hôtel ou, d’un autre côté, comme si vous occupiez votre propre appartement ou maison.
Pour créer votre propre nom de domaine, je vous conseille de passer par un « registrar » indépendant tel que EuroDNS.
Note : Google traduit « Registrar » par « greffier » mais le monde internet, tout le monde dit « registrar », même en français.
Un « registrar » est une société agrée par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) qui commercialise et enregistre les noms de domaines créés dans le monde entier.
Elle propose un outil qui vous permet de vérifier la disponibilité du nom que vous convoitez, de le créer et de l’associer à votre nom personnel ou le nom de votre activité professionnelle.
Une grosse majorité des sociétés qui proposent des hébergements internet sont aussi des « registrars » et font des promotions alléchantes si vous optez pour le choix d’un nom de domaine directement chez eux. Cette pratique n’a qu’un seul but : rendre plus difficile pour vous une éventuelle migration vers un autre hébergeur.
Lorsque le fournisseur de votre nom de domaine et votre hébergeur sont séparés, il est bien plus facile et plus rapide d’en changer (croyez-moi, c’est parfois nécessaire).
Sans compte Google, point de console
Pour pouvoir agir de manière proactive acec Google, vous devez obtenir un accès vers cette fameuse console de recherche. Le seul moyen est de créer un compte Google.
Ce compte vous permettra aussi d’obtenir l’accès à tous les services Google gratuits ou payants tels que Google drive ou encore la possibilité, par exemple, de synchroniser le navigateur Chrome sur vos différents périphériques PC, Mac, tablette et smartphone.
Si vous possédez déjà une adresse de type abcd@gmail.com, vous avez déjà un compte Google.
Lors de la création d’un compte, Google vous propose une adresse de messagerie de type GMail mais vous êtes libre d’utiliser une adresse que vous possédez déjà et qui provient d’un autre autre domaine.
Attention !
Par pitié, n’utilisez pas une adresse de messagerie que vous avez lié à votre fournisseur internet comme par exemple xxx@sfr.fr ou xxx@free.fr ou xxx@skynet.be.
Si vous faites cela et que vous changez de fournisseur, votre adresse sera annulée et vous devrez faire en sorte de modifier l’adresse principale de votre compte Google. C’est un processus fastidieux !
Il vaut donc mieux opter pour une adresse de type GMail, Outlook (ex Hotmail), AOL Mail ou Hotmail.
Un plan du site (sitemap) pour préciser ce qui compte le plus
Si la plateforme que vous utilisez vous propose un sitemap, utilisez-le.
Le sitemap est un fichier de type .xml qui représente la cartographie de votre site et, dans certains cas, qui indique quels sont les liens les plus importants.
Souvent, il se présente sous la forme « monbeausite.com/sitemap.xml », ou, si vous avez un site WordPress et l’extension « Yoast SEO », sous la forme « monbeausite.com/sitemap_index.xml ». Ce dernier contient un ou plusieurs sitemap selon votre configuration.
Ce lien « sitemap », vous pouvez l’envoyer à votre console Google afin de lui indiquer directement où se trouve quoi. En procédant de la sorte, Google indexera votre contenu en suivant cette carte et en tenant compte de ce qui est le plus important le plus pour vous.
Après l’envoi du fichier, Google vous informe qu’il lui faudra quelques jours pour intégrer votre contenu à son index mais en pratique, c’est quasiment instantané !
5. Google et les images
Quand vous publiez des images sur Facebook, le nom du fichier est changé par la plateforme et devient quelque chose du genre : “21082857_10214054139738663_2854677494384607506_o.jpg”
C’est le cas pour la majorité des réseaux sociaux et certaines plateformes gratuites de création de site web.
Google est dans l’impossibilité de savoir quel est le contenu de votre image si vous ne l’indiquez pas
Et un nom de fichier pareil ne va certainement pas vous aider. Tout au plus, Google identifiera la définition de l’image (sa taille) et la couleur dominante.
Pour expliquer à Google quel est le contenu de votre image, il suffit d’une part de choisir un nom de fichier représentatif et, d’autre part, de remplir le champ « texte alternatif » associé à l’image.
Une légende n’est pas nécessaire même si Google analyse tous les paramètres liés à cette image.
Pour Google, cette information se retrouve de cette manière sur la page dans laquelle votre image est insérée :
Vous comprenez donc bien (relisez le nom du fichier produit par Facebook) que Google ne trouvera pas le moyen d’associer une requête de recherche et l’une de vos images postées sur Facebook, Instagram ou Snapchat (ou assimilés), d’autant moins que vous n’avez pas accès à cette balise de texte alternatif.
Un mot sur le poids des images
Si vous avez votre propre site, veillez à envoyer (on dit aussi « ulpoader » en franglais ou « téléverser » par opposition à « télécharger ») des images dont la taille et la qualité sont adaptées à un usage sur le net.
Les plateformes telles que Facebook compressent et optimisent vos images sans vous demander votre avis. Une image de 2048px de large (maximum sur facebook à l’heure où j’écris ces lignes) dans un rapport 3/2 fait environ 150kb.
C’est le poids qu’il faut viser pour les grandes images lorsque vous créez vos JPEG.
Pourquoi limiter ce poids ?
Lorsque vous visitez un site, votre navigateur est obligé de télécharger le jpeg sur votre ordinateur pour pouvoir afficher l’image.
Si le poids est important, ce téléchargement sera lent et le visiteur du site quittera la page avant la fin de l’affichage.
Et vous ne voulez pas que votre visiteur s’en aille, j’imagine !
J’ai vu des sites sur lesquels chaque image faisait 5 à 7 Mb dans des galeries comprenant des dizaines d’entre-elles.
Il ne sert strictement à rien de placer des images sur votre site dont la taille est de 6000x4000px (par exemple) à 100% de qualité.
Le mode UXGA (Ultra eXtended Graphics Array) d’un ordinateur portable de qualité a une dalle d’une définition de 1600x1200px. Il lui est donc impossible d’afficher la totalité de cette image de 6000x4000px sans la compresser de toute façon.
Sur mon site (sur lequel vous lisez ces lignes), j’envoie des images de maximum 936px de large parce qu’il s’agit de la taille maximale affichée.
Dans les articles, je limite la taille à 672px de large et c’est bien suffisant pour voir de quoi il s’agit.
Pour vous faire une idée des possibilités d’amélioration de votre contenu, et certainement pour comprendre l’influence du poids des images, utilisez l’outil de google : https://developers.google.com/speed/pagespeed/insights/ .
Il vous indique les premières mesures à prendre!
6. En résumé
Pour démarrer sur de bonnes bases, je vous conseille :
- Obligatoire :
– Créer du contenu pertinent, exhaustif et de qualité. - Un must :
– Choisir et acheter votre propre nom de domaine. - La découverte par Google :
– Partager votre contenu sur des sites ou des plateformes connues de Google. - Pour plus de rapidité :
– Déclarer votre site à Google au travers de la console de recherche après avoir créé un compte Google. - Pour encore plus de rapidité :
– Envoyer le lien vers le fichier sitemap (la cartographie) de votre site à Google depuis la console de recherche. - Pour des résultats immédiats mais temporaires:
– Payer pour des annonces AdWords - Très Important :
– Décrivez le contenu de vos images dans le nom du fichier et le champ « texte alternatif » (alt. text). - Vivement recommandé :
Envoyez des images dont le poids est adapté à un usage web.
Pour aller plus loin :
- Une mini formation généraliste sur le référencement
- Un liste de conseils pertinents pour mieux positionner son contenu
- Les explications de base pour vous lancer avec un site WordPress
- Quelques conseils prodigués par Google pour rester dans les clous (Google pénalise la « tricherie »)
7. Conclusion
Cette approche est un survol (de très haut) des éléments essentiels pour référencer votre site de photographe ou vos images sur Google.
C’est un sujet inhabituel sur un site de photographe mais j’ai pensé que cela pourrait vous être utile un jour peut-être, si pas immédiatement.
Dites-moi dans les commentaires si cet article vous aide à comprendre ce sujet ou ce que vous en pensez!
Dites-moi aussi si vous pensez à des éléments que je pourrais ajouter dans cet article et pour lesquels vous ne trouvez pas de réponse(s).
A bientôt.
Merci pour cette synthèse bien utile et bien charpentée. J’ai beau tenir assez régulièrement à jour un blog depuis 2011, je viens de découvrir plusieurs stratégies que je compte bien mette en oeuvre « incessamment sous peu » (:-).
Avec plaisir.
Il n’est jamais trop tard pour implanter de nouvelles stratégies 🙂
Belle journée,
Eric
Article très intéressant. Merci
Le plaisir est pour moi.
Belle journée,
Eric
Une bonne approche du référencement.
Merci Ramel.
Belle journée,
Eric
Merci pour cette introduction au référencement. Que faire si on n’a pas de sitemap sur son site ?
Je ne trouve pas la rubrique « nom du fichier » lorsque je poste sur ma pafe FB!
Merci encore
Bonjour Liliane,
Votre site est bel et bien muni d’un sitemap :
http://www.lilianeclement.com/sitemap.xml
C’est ce lien qu’il faut soumettre à Google.
Pour le trouver, j’ai lu la rubrique d’aide « SEO » de Zenfolio.
http://blog.zenfolio.com/seo.pdf
Sur Facebook, il n’y pas de possibilité d’introduire de texte décrivant les images (cette fameuse balise de texte alternatif).
Belle journée,
Eric
Un grand merci pour ces explications très claires
Je suis en train de créer un site avec wix (pas pour de la photo mais pour une petite chorale) et j’avoue que si la création est relativement facile cela quelques jours que je me casse la tête pour pouvoir le faire apparaître sur la 1ère page de Google.
Tous vos conseils vont donc m’être très utiles
Bonjour Michèle,
Obtenir de Google un affichage sur la première page de recherche demande des semaines, voir des mois, lorsque le site est inconnu.
Il faut vous armer de patience.
Belle journée,
Eric
Merci Eric
Depuis que j’hésite à créer un site , ces infos m’incitent à le faire
Est il impératif d’avoir un site sur Facebook ?
à bientot
Bonjour Robert,
Non, avoir une page sur Facebook n’est pas impératif mais la visibilité des publications sur Facebok est très grande.
L’idéal est de combiner les deux : une site perso et une page Facebook sur laquelle on publie les liens vers son site.
Belle journée,
Eric