La photographie de paysage relève plus de la planification que du hasard.
C’est avec cette déclaration que certains trouveront péremptoire que j’introduis le sujet.!
Vous n’êtes pas convaincu ?
Photographie de paysage selon moi
Combien d’entre-nous, moi inclus, n’ont-ils pas pointé leur appareil photo vers un paysage simplement parce qu’il était là et qu’il nous paraissait magnifique ?
C’est un piège, même si le résultat est très souvent acceptable, voir magnifique !
Pourquoi?
Je me suis très vite rendu compte que le simple fait de prendre une photographie de paysage par opportunisme (je suis là par hasard) n’était que rarement suffisant en soi.
- Avant tout, je dois être plus en harmonie avec mon sujet.
- Ensuite, je dois aller le chercher, le comprendre.
- Et finalement, je dois me fondre en lui pour mieux le rendre aux spectateurs avec une part de moi.
Je base les reflexions suivantes sur ma philosophie, si je peux l’appeler comme ça, et ce que je considère comme important dans ma pratique de la photographie de paysage.
1. Faire parler le paysage
Pour faire parler un paysage, vous devez prendre le temps de le lire et de le comprendre.
Vous devez rester là, immobile, et observer comment la lumière sculpte les contours et les atmosphères au long de la journée ou de la nuit.
Cela m’a pris un certain temps pour voir que la lumière donne au paysage sa propre voix et sa propre émotion.
Le paysage est une grande toile sur laquelle la lumière peint une image complexe et délicate à la fois.
2. Se lever tôt ou se coucher tard
Si je devais faire un choix entre le lever ou le coucher du soleil, je choisirais sans hésitation la période qui voit la lumière arriver, et pas celle qui voit la lumière décliner.
Je n’ai rien contre un coucher de soleil, mais dans la photographie de paysage, je ne vois pas toujours ce que je peux apporter de différent de ce que j’ai déjà vu des milliers de fois lorsque le soleil se couche.
Et puis, capter la lumière d’un lever de soleil demande une démarche puisqu’il faut se lever tôt, surtout en été.
Quand vous êtes sur place, à attendre le soleil et la lumière, vous ne savez pas exactement ce qui va se passer.
Ce sera la photo de votre vie, ou une horreur absolue.
Vous n’en savez rien.
C’est excitant, non?
Quand vous envisagez de faire de la photographie de paysage, gardez un oeil sur la météo.
Dans des régions vallonnées, si il fait très beau quelques jours puis plus froid une nuit, vous pourrez capter d’incroyables volutes de brumes qui auront disparues lorsque le reste du monde se réveillera.
La lumière du matin est plus subtile, plus rare.
Elle se mérite.
3. Le mauvais temps est aussi votre allié
La pluie et les nuages peuvent sembler des situations peu engageantes.
Cependant, si vous y allez tout de même, vous aurez l’occasion d’expérimenter des situations absolument grandioses !
Les ciels d’orages, par exemple, offrent beaucoup de contraste et de structure et donnent du relief à la photo.
Un ciel bleu immaculé, quant à lui, rend souvent la photographie de paysage assez morne, sans grand intérêt.
4. Perfection ou imperfection, c’est l’émotion qui prime
Outre l’objectif grand-angle, les principaux alliés de celui qui se lance dans la photographie de paysage sont le filtre « Gris Neutre » ( voir l’article sur la pose longue ) et le filtre polarisant.
J’ai déjà bien couvert le filtre gris neutre .
Le filtre polarisant atténue ou supprime les réflexions , accentue le bleu du ciel et sature un peu les couleurs d’une image.
C’est un des rares filtres qu’il est difficile de simuler « après coup » dans les logiciels de développement, spécialement pour ce qui concerne les réflexions de lumière sur l’eau ou le métal.
Aucune des images de cet article n’a été faite avec un tel filtre pour la bonne et simple raison que je n’en ai pas!
Si vous voulez des exemples, tapez « filtre polarisant » dans google image et vous trouverez votre bonheur.
On pourra débattre des heures sur l’utilité de transformer les images grâce au filtre Gris Neutre (aussi appelé filtre ND pour Neutral Density).
Pour ma part, je fais de la photographie de paysage avec et sans.
Tout dépend de l’émotion que je veux faire passer.
Evidemment, lorsque j’utilise un filtre ND, je monte mon appareil sur un trépied (que je prends toujours avec moi).
Pour en revenir à la perfection ou l’imperfection : j’ai beaucoup lu sur l’usage des filtres, leur impact sur les images et ce que les photographes en disent.
Le débat fait rage.
Pour certains, l’usage de filtres, ou même la retouche, est un sacrilège qui frise la manipulation.
Pour d’autres, c’est quasiment le Graal et jamais ils ne feraient sans.
Que chacun fasse selon son goût et selon le message qu’il souhaite transmettre.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise pratique.
Il y a juste vous, votre ressenti et la manière dont vous voulez le partager.
5. Élément d’avant-plan ou pas?
Dans mon guide (disponible via ma lettre d’information) : 10 Conseils Simples pour faire de Magnifiques photos, je préconise d’inclure un élément d’avant-plan pour donner une plus grande sensation de profondeur à l’image.
Alors, ce conseil reste valable, mais pas toujours .
A nouveau, cela dépend du sujet.
Il n’y a pas de recette miracle.
Je dirais que se suis plutôt enclin à en mettre un si la situation qui se présente apporte réellement quelque chose à l’image.
6. La règle des tiers, encore, toujours et à jamais
La règle des tiers est certainement la manière la plus simple que je connaisse de composer une photographie de paysage.
Si vous ne savez pas comment approcher votre sujet, c’est certainement LA règle à mettre en oeuvre pour dynamiser votre image.
Après vos débuts, vous pourrez toujours établir vos propres règles et imprimer votre style.
Je l’utilise tout le temps sauf quand le sujet s’y prête (mais c’est inexplicable).
7. Utilisez des outils de visualisation de terrain et de lumière
Connaissez-vous Google Maps et Google Earth ?
Bien sur, vous connaissez !
Mais savez-vous que vous pouvez faire de bien meilleures photos en utilisant ces outils ?
Pas pour les photos, bien entendu !
Par contre, pour évaluer l’incidence de votre placement par rapport au sujet, et l’incidence de l’heure sur la lumière, c’est le top.
Au moment de publier cet article, je revenais d’un voyage en Floride.
Et vous pouvez vous en douter, je ne connais pas cette région.
Pour trouver des paysages intéressant, j’ai utilisé Google Maps
Copiez ceci : 26.898446,-82.341114 dans le champ de recherche ou cliquez ICI pour y accéder automatiquement.
Vous devriez tomber sur cette portion du monde :
A partir de là, je fais plusieurs choses :
- Je vérifie les éphémérides (marées, lever ou coucher de soleil)
- Je consulte la météo (pas de nuages = pas terrible)
- Je retiens d’où viendra le soleil (dans ce cas-ci, de droite (l’Est) et légèrement au-dessus (hémisphère Nord, en été)
- Je calcule combien de temps il me faut pour être sur place (voiture et portion piétonnière)
- Je veux être sur place une heure avant le lever du soleil afin de profiter au maximum des ambiances de pénombre
- Je défini l’heure du lever, petit-déjeuner compris, pour être sur place à temps (parfois, c’est 4h00 du mat)
Voici le résultat :
Alors, est-ce qu’il faut faire tout cela pour avoir une bonne photographie de paysage?
Pas forcément.
Mais votre ratio de succès (les images WoW) va considérablement augmenter.
Voici une application dédiée si vous avez envie d’aller plus loin : The Photographer’s Ephemeris .
Pour utiliser cette application en ligne gratuite : Photoephemeris en ligne
Si tout se passe bien, vous visualiserez ceci :
Toutes les infos sont là !
Parfois, je considère aussi l’élévation.
En Floride ce n’était pas nécessaire.
Par contre, lors de mes vacances en Provence, je voulais faire des photos des « Baux de Provence « , un des plus beaux villages perchés de France.
En plus des images de l’intérieur, je voulais des images de l’extérieur, au coucher du soleil (tant que faire ce peut).
Malheureusement, je n’ai pas d’hélicoptère ni aucun drone capable de supporter le poids de mon appareil photo.
Retour à l’outil :
Localisation et éphémérides et vous pouvez voir en haut à droite de la carte les 225m d’altitude.
Génial, il y a une colline en face, avec une route.
Petit changement de position pour le marqueur et passage en mode « relief » :
Et hop, un point à 205m, soleil dans le dos.
Le soleil se couche à 20h39 ce 18/08 .
Par acquis de conscience, je vérifie qu’aucune colline ou montagne ne se trouve dans mon dos et dans la direction du soleil couchant.
Si c’était le cas, mon sujet sera dans l’ombre bien plus vite.
Le reste, vous le découvrirez par vous-même, je l’espère.
Il existe d’autres outils du même type pour le photographe. J’en ai relevé deux qui me paraissent intéressants :
- Photopills – IOS et Android – offre des fonctionnalités telles que les tables d’intervalle timelapse, un calculateur de profondeur de champ et un simulateur de traînées d’étoiles. Cela s’ajoute aux calculatrices soleil et lune et à la vue en direct ou en réalité augmentée. Si vous utilisez un iPhone ou un iPad, cela vaut la peine de l’envisager.
- SunSeeker – IOS et Android – propose une vue en réalité augmentée 3D de l’endroit où vous vous trouvez qui montre le soleil, la lune et d’autres trajectoires de corps célestes au travers de l’appareil photo de votre téléphone.
8. L’importance de l’équipement
Vous me demandez souvent de quel matériel je dispose pour faire mes images.
Et bien sachez que le matériel n’est pas l’élément le plus important.
Bien sur, du bon matériel offre un plus, et vous pourrez aller plus loin dans votre exploration de la photographie de paysage.
Ce qui prime, c’est la composition et la planification.
Mettez une croûte dans un cadre en bois précieux, cela reste une croûte.
Mettez un Manet dans un cadre de m…., cela reste un Manet.
Evidemment, un Manet dans un cadre de bois précieux, c’est encore mieux.
Mais pas dix fois mieux.
Je ne me compare pas à Manet, soyons clair !
Je veux juste illustrer que l’écrin ne fait pas l’image.
Vous la faites!
Considérez dès lors de faire de la photographie de paysage avec le matériel que vous avez aujourd’hui avant de vous lancer dans des achats qui ne se justifient pas toujours.
Lorsque vous aurez exploré toutes vos possibilités de composition et toutes les possibilités techniques de votre matériel, commencez alors à envisager d’acheter du neuf.
9. Revenez et revenez encore
Lorsque vous avez exploré un site de prise de vue, ne considérez pas le travail comme achevé.
Ce même site est susceptible de se vêtir de milliers d’autres robes qui pourraient le magnifier.
Je retourne souvent sur ce que je nomme « mes spots » pour faire de nouvelles images, toutes différentes de la fois précédente.
Une autre photo de ce « spot » se trouve dans le paragraphe 13 concernant le flash.
10. Hyperfocale quand tu nous tiens
Celui-ci, je l’aime particulièrement : ne faites pas la mise au point sur le plan le plus éloigné du paysage!
La profondeur de champ (la zone perçue comme nette par l’oeil) dépend de l’ouverture (Flou et Net, la taille du capteur compte).
La plupart des gens pointent leur appareil sur un plan éloigné et laissent l’autofocus gérer la mise au point qui, immanquablement, se retrouvera réglée sur l’infini.
En faisant cela, vous perdez une bonne partie de netteté sur l’avant-plan.
Je prends comme exemple le ZEISS 18mm.
A f/16, réglé sur l’infini, la profondeur de champ s’étale de 1m à l’infini.
Mais en utilisant l’hyperfocale, je peux faire la mise au point sur une zone se trouvant à 1,3m et conserver la netteté sur l’infini, tout en rapprochant le début de la zone nette à 0,5m.
Alors, ces 50cm ne représentent peut-être rien.
Mais si j’inclus un élément d’avant plan, il sera flou, ou net.
A f/22 je gagne encore 10 cm.
Une astuce photo que j’utilise toujours : je fais la mise au point sur un élément qui se trouve à dix mètres de moi quand je n’ai pas d’élément d’avant-plan (et pour autant que je travaille au moins à f/9).
En plus, il faut savoir que les conditions atmosphériques et la poussière jouent un rôle dans la netteté de ce qui se trouve loin.
Les plus belles images sont faites en hiver ou pendant le beau temps qui vient après les orages.
Toutes les poussières sont par terre.
11. Angle de vue et perception
La photographie d’une scène éloignée, c’est super.
Utiliser le paysage comme toile de fond pour valoriser l’avant-plan, c’est super aussi.
Mettre l’arrière-plan dans le flou et magnifier l’avant-plan donne parfois des résultats spectaculaires.
Ces images racontent une toute autre histoire.
Pour faire ce genre de photos, rapprochez-vous du sol et vous verrez s’offrir à vous un monde nouveau de perspectives.
12. Inspirez-vous des autres
Que ce soit sur Google Images, sur Flickr ou sur tout autre site proposant des photos, faites une recherche sur « landscape » et inspirez-vous de toutes ces images.
Demandez-vous ce qui vous attire.
Cherchez ce qui ne vous branche pas et pourquoi.
En comprenant le « pourquoi », vous serrez à même de reproduire le type d’image que vous aimez.
Vous éviterez ainsi de faire de la photographie de paysage qui ne vous plaît pas.
2 exemples :
500px et 1x proposent des photos de qualité !
13. Flash en plein jour
Pour ceux qui maîtrisent leur flash, emportez-le avec vous et servez-vous en en plein jour.
Dans une photographie de paysage, prise soleil de face, le flash permet de donner vie à l’avant-plan, d’aller chercher les détails qui vont faire de votre image un succès.
14. Choisissez les conseils qui vous ressemblent
Alors voilà, je commence par dire que je donne des conseils, puis je vous demande de prendre ceux qui vous ressemblent.
Et bien oui!
La photographie n’est pas une recette de cuisine.
Ce qui fonctionne pour moi ne fonctionne pas pour tout le monde.
Donc, faites votre choix et trouvez votre voie.
Encore des exemples :
Les images ci-dessous ont toutes été prises du même point de vue, à différentes heures, mais surtout très tôt le matin et différents jours ou même, différentes années.
Pour l’anecdote : je me rends chaque année dans cet endroit pour mes vacances d’été.
Note : librement inspiré, traduit et adapté d’un article paru sur Digital Photography School.
Il diffère sur certains points et se rapproche d’autres.
Quand un article est bon, il est bon, et je m’y suis tellement retrouvé.
Et VOUS?
Comment abordez-vous la photographie de paysage ? Décrivez vos techniques!Vous levez-vous à 5h du matin ?
Pas possible de linker vers mon FB … dommage
Très bel article Eric
Merci pour ces conseils Eric, j’y reviendrai !
le POLA ne pas l’oublier. Merci Eric….( surtout que je l’ai tjrs avec moi )
Cool, je viens d’installer TPE pour Iphone … couplé à Sun Seeker, me voilà armé. Merci pour cette découverte, je ne connaissais pas ce soft …
très belles photos
Merci Eric
Super agréable : j’y reviens toujours!
Et magnifiques photos…
Un article vraiment interessant et magnifiquement illustré !
si seulement je pensais à me lever à 5h du mat !!!
superbes photos et conseils judicieux.
gamin j’ai entendu souvent mon père raconter l’histoire d’un photographe qui partait en montagne et y passait la nuit pour faire UNE photo au petit matin.
si les conditions de lumière ne lui plaisaient pas il redescendait.
à l’époque je me disais que je ne ferai jamais de photo.
depuis j’ai trouvé d’autres sujets …
objection : « pas de règle des tiers » sur une photo de paysage urbain ?
mais si « Franklin » est posé pile poil !
ça doit être un tiers intuitif
😉
Un article vraiment intéressante, dans lequel je me retrouve parfaitement. Merci pour ce partage!
Je suis scotchée et fascinée par les photos exemples « toutes prises du même point de vue ». C’est assez fou il faut dire. Ca fait 5 minutes que je suis dessus et passe de l’une à l’autre. En fait pas besoin de l’article avec ces images !
Bon, j’ai lu quand même. D’une façon générale ça me parait bien, sauf que pour « faire parler le paysage » ce n’est pas forcément facile ni évident. Je m’imagine bien au cours d’une randonnée ou d’une simple balade dire à mes copains : « J’ai besoin d’un moment pour faire parler le paysage ». La première fois ça passera, la troisième ils m’assomment. C’est là qu’on voit que la photo est une activité solitaire. 🙂
Mais je vais tâcher de mettre en pratique au moins une partie de ces conseils. Et aller voir les autres exemples proposés. Et revenir.
Merci !
C’est au travers de ces exemples que le sens de la phrase « faire parler le paysage » prend corps .. 🙂 .. et je comprends la réticence à parler de cela à ses amis … 🙂
Très belles photos, avec toujours, cette compo au top !!
je viens de tout relire pour ne pas en rater une seule pendant les vacances… j’espère en ramener d’aussi belles que les tiennes de là-bas… Merci encore pour toutes ces infos !
Coucou Fabienne,
Je suis certain que tes photos seront géniales .. 🙂
Bonnes vacances.
Bel article, plein de bons conseils et de très beaux clichés surtout en fin d’article.
Merci pour ce partage.
Aymeric
Bonjour Aymeric,
Merci pour tes compliments.
A bientôt.
Bonsoir Eric,
Merci pour ces bons conseils et ces superbes clichés.
Bonjour p »tit Jo,
Merci pour ton compliment et ton passage ici.
A+
Bonjour Eric , merci pour tes conseils, et de partagé tes connaissant , et superbes clichés, et encore merci pour la piqure de rappel car tous nais pas gagnier en photos alain
Bonjour Alain.
Avec plaisir.
Belle journée à toi.
bonjour Eric
j’aime beaucoup ta philosophie de partage de ton expérience. Tes conseils très pertinents sans être « intégriste » ce sont des conseils et tu incite chacun à les utiliser selon sa sensibilité.
Je vais m’abonner .
je viens de visiter ton article sur Tchernobyl, quels moments forts tu nous fait partager là !
Roger
Bienvenue Roger.
J’essaie en tout cas de ne favoriser personne .. pas même moi .. 🙂
Merci pour ton compliment.
A bientôt
Bonjour Eric,
Alors ce filtre gris neutre dégradé? Acheté ou pas? 😉
Franchement depuis qu’on a découvert ces filtres… on ne peut plus s’en passer.
Très bel article et très bien détaillé.
Je confirme qu’en photo de paysage il ne faut pas hésiter à s’allonger par terre 😉
Bonne journée et très bonnes photos 🙂
Pas encore .. non .. 🙂
Mais cela viendra.
Belle journée à toi également.
Bonjour Éric,
Je viens juste de découvrir ton site et quelle mine d’or pour une photographe de loisir comme moi.Je continue ma visite car ta philosophie de la photo me touche beaucoup. Merci de partager cette belle sensibilité.Une Québéçoise te salue et te suit désormais.
Merci Hélène.
Bienvenue ici .. 🙂 .. et à bientôt.
Eric
bonjour Eric,
….faire parler le paysage… je me fais la réflexion que c’est plutôt lui qui nous parle, qui nous touche, qui nous émeut, qui nous émerveille par sa splendeur et qui s’offre à notre regard, naturellement….
tes photos sont belles… Merci pour ces cadeaux et aussi celui de partager ton savoir…
Bonjour Marie.
En effet, cela fonctionne dans les 2 sens … pour qui sait écouter .. et voir.
A bientôt
Eric
Bonsoir Eric,
Je découvre petit à petit ton site. Bravo il est très convivial. Après avoir lu quelques articles je viens d’acheter un filtre ND64 et une télécommande (pour Nikon D90) j’espère en faire bon usage pendant les vacances.En attendant je lis tes conseils…
Bonjour Olivier,
Excellent choix .. 🙂
Merci pour ton passage ici…
A bientôt
Eric
Je découvre le site aujourd’hui, excellent apprentissage pour un novice comme moi. Malheureusement, j’ai découvert que mon appareil (un nikon coolpix L 820) ne pouvait pas utiliser le format RAW.
Tant pis, j’apprendrais quand même grâce à ce site à me perfectionner dans la photo!
Bonjour Eric
J’avais besoin d’une piqûre de rappl
Merci Eric
Geneviève
Bonjour,
Je débute dans la photo et j’ai trouvé cet article très sympa 🙂
Merci
Bonjour Julien.
Merci pour ton appréciation.
Belle journée.
Eric
Bonjour à tous et à Mr Eric, je suis vraiment très content de cet article assez explicatif sur un sujet que j’affectionne énormément. Je suis très débutant dans la photographie en général mais très attiré par la photo de Paysage. Car, je passe pas mal de temps sur des sites afin de m’imprégner de tout le savoir faire des photographes qui présentent leur photos de paysage. J’avoue qu’il y a du grand travail tant sur le terrain que sur la post-production. Alors, bravo à vous Mr Eric des photos qui illustrent cet article et tous ceux qui font de même. J’espère qu’un jour je pourrai obtenir de tel clichés. Merci encore et à vous relire très bientôt 🙂
Bonjour Georges,
Vous pouvez juste dire « Eric » (Monsieur n’est pas nécessaire).
Merci de ce retour d’info. Je suis toujours très heureux d’apprendre que mes articles inspirent des gens.
Belle journée.
Bonjour Eric,
J’ai découvert votre site en surfant sur la toile. Une très belle découverte, de bonnes explications pour avoir toutes les chances de son coté. Je fais aussi beaucoup de paysage et je connais les lever du jour dans le froid et la pluie, où l’on est seul à découvrir les beautés de nos paysages. Je reviens souvent au même endroit comme vous, car un paysage est unique, donc l’image sera unique.
Heureux de vous avoir découvert
Cordialement
Bruno
Bonjour Bruno.
Rêves et Couleurs de Loire : un titre bien sympathique qui invite au voyage et à la découverte.
Merci pour votre commentaire et bienvenue ici.
Belle journée,
Eric
Superbe article.
Vraiment merci !
Salut à tous,
Merci Eric pour ces superbes échanges toujours impressionnant de sensibilité au fil de vos articles assez riches en détails .
Votre plaisir d’ une passion commune est traduite avec beaucoup d’ émotion ce qui permet d’ améliorer nos connaissances envers la Photographie, Félicitations .
Je vous souhaite d’ Excellentes Inspirations Artistiques en attendant vos prochaines parutions .
Bien cordialement.
@+ Yann
Merci Yann,
L’inspiration est bien là, c’est le temps qui manque ..
Belle journée.
J’ai adoré ☆_☆ Les photos son magnifiques.
Moi aussi je voudrais me lancer pour de la photo paysagiste. Quand je suis dans un bel endroit, je suis toujours en train de prendre des photos avec différents angles 🙂 J’aimerais faire de plus grandes choses qu’avec un téléphone galaxie note 2 ^^ Merci pour les conseils .
Merci pour le compliment, Céline.
Bonne continuation et belle journée.
Bonjour, cet article était très intéressant. J’aimerais beaucoup arriver à maîtriser la photo de paysage, or je suis toujours déçue de mes photos, j’ai toujours un problème de ciel blanc, que faire ? Le paysage ne ressort pas du tout tel que je le vois.
Merci et bonne continuation sur ce blog que je viens de découvrir et qui est très bien fait, continuez avec vos explications CLAIRES 🙂 .
Bonjour Lena.
Si le ciel est clair, c’est que l’image est trop exposée. Essayer de réduire un peu le temps d’exposition ou faites la mesure de la lumière sur le ciel.
Il se peut alors que ce soit le sol qui s’assombrisse mais il y a moyen de récupérer cela en post-traitement.
Merci pour vos encouragements.
Belle journée.
Bonjour Eric,
Une petite question toute bête : toutes les photos présentées dans cet articles (qui sont absolument superbes) sont-elles brutes de capteur ou ont -elles subi une édition dans un logiciel de retouche ?
Merci.
Jérôme
Bonjour Jérôme.
Le contenu est conforme à la réalité, c’est à dire qu’il n’y a pas d’éléments ajoutés ou enlevés.
Les photos ont été développées dans Aperture + La suite Nik Collection (Nik Software).
Il s’agit donc d’un développement des fichiers RAW (bruts), format dans lequel je fais toutes mes photos.
En gros, il s’agit de travailler la structure, les détails, la lumière (contraste, luminosité) pour recréer des ambiances, exactement comme dans « la chambre noire » d’autrefois (quoique beaucoup utilisent encore l’argentique).
J’espère avoir répondu à la question.
Belle journée,
Eric
Bonjour Eric et merci pour la réponse,
Ca me rassure, ces photos ne sont donc pas celles que l’on voit directement sur le LCD de l’appareil photo (en termes de brillance, contrastes….). Les miennes me semblent parfois un peu molles du genou et je me dis qu’avec un peu de travail certaines devraient donc être plus belles.
Je n’en suis qu’à mes balbutiements en « vraie » photo, pour l’instant avec un « petit » hybride Samsung NX1000 qui me convient plutôt bien. J’ai ajouté une petite difficulté cependant : le parc d’objectifs NX étant relativement limité et surtout très cher, pour les portraits (aussi en fisheye et très grand angle), j’utilise des objectifs tout manuel Konica Hexanon qui donnent des résultats impressionnants pour des objos de 40 ans. J’ai aussi un Fisheye Zenitar génial pour les paysages et un 85/1.4 Samyang exceptionnel pour les portraits. Il me faudrait le 50-200 Samsung pour les sorties où l’AF est plus indiqué. Mais travailler en tout manuel est, je trouve, très formateur.
Je suis actuellement en Corse et en rentrant je vais devoir travailler un peu sur DxO Optics Pro que je viens de m’offrir pour le développement des clichés.
Plus tard, peut-être, un réflex ou un hybride de gamme supérieure, mais pour le moment, je me fais la main, et je me fais plaisir.
Merci encore.
Jérôme
DXO Optics Pro est un excellent choix (le deuxième sur ma liste perso).
Je partage ton avis sur le travail en tout manuel.
J’avais eu l’occasion de « jouer » avec 3 optiques Zeiss (35mm-50mm-85mm) et j’avais été totalement conquis par l’espèce de fusion qui s’opère en tre le photographe et l’outil.
Quasi sensuelle, l’expérience!
Le parc des objectifs « argentiques » recèle bien des merveilles ..
J’avais testé le 85mm Samyang face à un Sigma. Je n’ai pas vraiment pu les départager au niveau de la qualité optique. Excellent choix également.
Aaahhh, le plaisir. Maître mot en photographie, comme dans bien des disciplines.
Je te sens passionné, tu es sur la bonne route je pense.
Belle journée.
Merci Eric pour tout ce que vous nous faites partager.
J’ai progresse a vous lire et regarder votre travail.
Une grande satisfaction.
J’attends la retraite ( 2 ans 1/2),il faut donner du temps pour reussir dans la photo.
Merci a vous
Jacky
Avec plaisir, Jack.
Belle journée
Super article, très complet et tellement juste.
Tous ces concepts semblent si simples derrière son ordinateur que l’on en oubli que ça l’ai beaucoup moins sur le terrain !
Ce qu’il faut avant tout c’est se lever aux aurores pour vivre tous ces moments très intenses où l’on se sent bien vivants !
Bonjour MCH Photo.
L’aurore est en effet un moment très particulier pour le photographe, un moment rare dirais-je même.
Belle journée.
Bonjour Eric,
Vos explications sont super ! Je me suis mis à la photo depuis 3 ans (je profite de la retraite) et fréquente un club où les partages sont conviviaux et toujours en quêtes de conseils. La photo est chère, si je devais recommencer (j’ai un EOS 550D) je prendrais un appareil d’occasion et un excellent objectif. Par contre je me tâte pour un plein format. Je suis vos conseils poses longues et me régale, les côtes du Finistère sont le paradis pour cela.
Encore merci, je cherche d’autres tutos émanant de vous.
Bonjour Michel,
Merci pour vos compliments et bonnes recherches…
Pour le plein format : réfléchissez bien à vos besoins.
Dans la toute grande majorité des cas, le format APS-C convient parfaitement.
Belle journée.
Merci Eric pour cet excellent article.
Finalement la photo de paysage, si on veut bien y regarder, ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît…
Bonjour Philippe,
Je ne sais pas si c’est simple ou compliqué.
Je pense en tout cas que cela demande « une approche » si l’on souhaite obtenir de bons résultats… souvent !
Belle journée !
Bonjour,
Je trouve ton travail très intéressant, j’adore la façon dont tu donnes vie à tes photos et aux paysages que tu prends. J’ai moi même un site consacré à la photographie, sens-toi libre d’aller le consulter, et de me dire ce que tu en penses…
Si tu as quelques conseils à me donner, j’en serai très très heureux !!
http://louispictures.weebly.com/
Bonne continuation !
Louis Hanné
Bonjour Louis.
Merci !
Je trouve ça beau : être étudiant et déjà vouloir partager sa passion (au travers de ton site).
Garde ta route, tu es bien parti !
Belle journée.
Je découvre votre site et le met dans mes favoris. Je viens d’acquérir le 16-35 de nikon et j’étais déçu mais je me doutais que ça venait d’un problème de connaissance technique plus que de ce bon objectif ! Toutefois, il est vrai que la sécheresse actuelle provoque une ambiance « poussiéreuse » alors j’ai l’impression que ça influe sérieusement sur le « piqué »… Oui, il m’arrive de me lever à 4h00 du matin (souvent d’ailleurs). Et l’été, faire des photos derrière une colline lorsque le soleil pointe, c’est vraiment excitant comme vous le dites. J’ai attrapé ce virus de ma tante qui faisait toutes ses plus belles photos l’été de grand matin et en argentine à l’époque : elle m’a laissé la plus grande partie de la collection de sa vie peu de temps avant de mourir et j’avoue que je ressens comme une communion avec son travail… je l’imagine, arpentant les plaines du nord et trouver le vent de liberté de grand matin…
Traverser la forêt de nuit et craindre un peu la rencontre des sangliers c’est aussi excitant ! 😉 Mais j’avoue que j’use souvent de photomatix, du hdr et de trois expositions différentes… Toutefois, le HDR me déplaît de plus en plus. Ça m’excitait au début, mais maintenant j’ai l’impression de gâcher beaucoup de choses avec cette technique, ou de manquer des occasions d’expression différentes, de fermer des portes. je voudrais apprendre à passer du « hdr » au filtre « demi gris » et polarisant… et affiner mon regard pour faire ressortir les ambiances (que le hdr a tendance à « écraser » ou « uniformiser » dans certaines circonstances).
Merci.
Bonjour Tit81,
Il ne faut pas abandonner le HDR !
Il permet de s’en sortir lorsque la plage dynamique de la scène photographiée dépasse les capacités du capteur.
Le tout est de modérer les effets flashy afin de rendre à l’image son naturel. Il ne faut pas hésiter à garder des noirs et des blancs, de l’ombre et de la lumière, des tons naturels.
C’est possible mais il faut un peu travailler l’image et Photomatix permet certainement de le faire.
Le filtre polarisant va diminuer les reflets et le filtre gradué permettra d’atténuer les hautes lumières d’une large portion d’image mais si les contrastes sont complexes (plusieurs zones dans l’image), le HDR restera la bonne technique pour conserver les détails.
Belle journée !
Merci ! Je viens en effet de tester la dernière version (5) de photomatix et il y a des préréglages beaucoup plus intéressants que sur la version 4 (mode « naturel » ou « photographique » par exemple, ou intérieur, que l’on peut ensuite affiner avec les touches de réglages personnels). Par contre, les soi-disant « créatifs »… bofff. Enfin, comme tu le dis, chacun a ses propres goûts en matière de photographie ! 😉
Bien reçu le petit livre, merci beaucoup. Vous demandez ce qu’on en pense, et bien je peux dire que c’est très très bien comme approche pédagogique : simple, efficace et surtout qui nous montre des exemples concrets, ce qui est le plus important. J’avoue que le cadrage et la règle des tiers, j’ai souvent du mal à maîtriser quand la scène devient complexe à mes yeux… bien que sur le D300 il y a la fameuse « grille des tiers » visible dans le viseur, ce qui aide.
J’ai commencé un petit blog sans prétention ( http://gorgesdelaveyron.com ), mais avec vos conseils j’espère progresser… Je crois qu’on ne finit jamais de progresser d’ailleurs, d’affûter l’œil et la technique… 😉 @+ et bon dimanche !
Bonjour Titi81,
Tant mieux si Photomatix propose de nouveaux préréglages !
J’en apprends encore aussi tous le jours.
Belle journée.
Bonjour, je suis débutante en photographie (1an de pratique) et je découvre votre article car en ce moment je me sens bloquée dans mes rendus. J’aime beaucoup les photos prises en grand angle (paysage ou architecture par ex.), je trouve que ça leur donne beaucoup d’allure. Moi je n’ai qu’un objectif 18-55mm (je n’ai malheureusement pas les moyens d’investir dans un objectif pour le moment) que je règle sur 18 et je suis toujours déçue du rendu de mes photos, j’ai toujours l’impression qu’il manque un bout sur le côté. J’applique pourtant la règle des tiers, j’essaie de me mettre au ras du sol, d’équilibrer le tout etc. Y-a-t-il un moyen de donner plus de cachet à mes photos ? Des fois j’hésite à les recadrer en coupant la hauteur pour se rapprocher de l’effet grand angle, même si ça ne le remplace pas… Merci de vos conseils
Sincèrement, les points de vue de pro, j’aime car c’est du vécu, du terrain et avec et article, pour ma part, je mesure l’engagement réel de soi dans la photo de paysage. Merci à vous.
Merci, Tallesin !
Bonjour,
merci pour ce bel et intéressant article. La photo de paysage est ce qui m’a toujours intéressée ; je la trouve, de par ma sensibilité, plus simple que la photographie de personnes.
J’apprécie particulièrement le fait de transformer un paysage « quelconque » comme un champ et une route en paysage qui touche et parle. La première photo de votre article m’intrigue particulièrement.
J’ai investi depuis peu dans des filtres ND et GND pour mon appareil micro 4/3 ; plus intéressants pour moi que le polarisant. Surtout, ces filtres obligent à se poser, à prendre son trépied et à réfléchir. Lors d’un lever de Soleil, on ne perd pas deux minutes (1 minute de pose et une de traitement) à faire une photo qui ne nous plaît pas ; le temps passe trop vite. Je me suis aussi mise à Lightroom, histoire d’enlever le vignétage sur mon ultra grand-angle 😉
Géniale l’idée d’un paysage à différents moments et temps ; je vais clairement m’en inspirer.
Je pense que je vais aussi réfléchir à utiliser le mauvais temps en noir et blanc ; j’ai toujours eu du mal avec les ciels gris uniformes et les gros nuages gris qui changent les couleurs…
Votre article m’inspire et me donne des idées. Merci beaucoup.
Belle journée !
Bonjour.
Pour les gros nuages gris je trouve que c’est justement ce qui donne un plus en photos de paysages. Surtout en HDR 😉 mais je dis cela en respectant votre point de vue bien entendu.
Bonne journée et continuation.
Bonjour Titi (j’espère que GrosMinet n’est pas dans le coin 🙂 )
Merci pour votre précision à laquelle j’adhère.
Belle journée.
Le HDR pour un ciel Titi ? Je ne fais pas encore cette technique ; je vais me renseigner comment faire, même si j’en comprends le principe 😉
C’ est une belle idée, merci pour ce conseil 😉
Belle journée à vous et bonne continuation,
Adriana
Bonjour Adriana.
Merci pour votre commentaire étoffé.
Une astuce : même si le temps est mauvais, le ciel reste bien souvent plus lumineux que… la terre. Lorsque je fais une photo de ce type, j’expose pour le ciel et je récupère les basses lumières en post-traitement (sur un fichier RAW). De cette manière, j’obtiens beaucoup de détails et, surtout, de nuances dans le ciel.
Belle journée !
Bonjour Eric,
Merci pour l’astuce : j’avais tendance à exposer correctement le sol, quitte à mettre un filtre GND sur le ciel et de récupérer le ciel en post traitement.
Je vais tester votre conseil ; je n’imaginais pas qu’il était plus simple de récupérer un sol qu’un ciel.
Merci encore et belle journée !
Adriana
Attention quand meme , tu as beaucoup moins de details dans les ombres que dans les hautes lumières, donc en débouchant tes ombres tu feras apparaitre du bruit si tu es vraiment trop sous exposé ( ce ne sera pas le cas pour un ciel moyennement sur exposé).
Ne pas oublier que 70/80 % des informations d’une photo sont situées dans les hautes lumières (ou alors oui si ton but est de faire du contre jour).
Merci pour ces supers conseils ! 😀
Avec plaisir !
Belle journée.
Bonjour Eric,
je découvre la photo par le biais de votre site. Superbes photos et explications pointues !
Je vais acheter un Reflex, je penche pour un D5500 qui me semble d’un bon rapport qualité/prix.
J’aimerai prendre des photos de paysage et famille principalement (et peut-être de l’astrophoto plus tard). J’ai bcp aimé vos photos avec le Carl Zeiss 18mm f/3.5
Dans l’optique de faire des paysages avec un ultra grand angle, je me pose la question suivante : est-il possible de faire des photos très nettes sur tout le paysage avec une grande ouverture (genre f/2.8) ?
De ce que j’ai compris, plus l’ouverture est grande et plus la PDC est petite… Donc cela ne va pas dans le sens de faire des photos nettes sur l’ensemble de la photo…
Du coup, quel est l’intérêt d’avoir des objectifs à ouverture constante (genre f/2.8 ou f/1.4), quelque soit l’objectif du moment où il sera utilisé en grand angle ?
Merci d’avance pour votre retour.
Thierry
Bonsoir Thierry ;
Je me permets de répondre et de mettre mon grain de sel, j’espère que ni toi ni Eric vous ne m’en voudrez… Sinon, je sens qu’Eric va lâcher grosMinet ! lol
Je m’étais posé beaucoup de questions sur le grand angle et la nécessité ou non d’une optique dont l’ouverture en construction soit à f2.8 vu que pour le paysage en général je tourne autour de f11… Après quantités de lectures, j’ai finalement opté pour le samyang 14mm 2.8, une pure merveille, un superbe piqué pour un budget très très raisonnable, mais en manuel (avec fonctionnement du témoin de mise au point dans le viseur des nikon cependant).
J’ai pu remarquer qu’en effet les photographes de ciels étoilés travaillent souvent à f2.8 sur des poses de 30 secondes environ avec mise au point manuelle sur l’infini. Je ne saurai expliquer le pourquoi du comment du besoin d’une telle ouverture pour un si long temps de pose (je pense que c’est parce que la lumière des étoiles ont leurs sources à des années lumières de notre planète et qu’il faut du temps pour la fixer sur les capteurs et augmenter ainsi le rendu de la « profondeur » et donc l’intensité de la voie lactée peu visible à l’œil nu… et donc, de ce fait, l’ouverture maximale de l’objectif réduit peut-être les risques de « bruits ») ? Mais je pense qu’Eric saura donner des éléments instructifs à ce sujet ! Je pense que si tu envisages l’astrophoto, la luminosité des lentilles de l’objectif « à f2.8 » n’est pas un choix anodin…
Bien cordialement.
Je ne vois rien à redire à propose de tes explications, Titi.
GrosMinet reste à la maison 🙂
Belle journée !
Bonjour Titi 38


Et voilà une question pertinente 🙂
Pour la photo de paysage, et lorsque la profondeur de champ doit être maximisée, une ouverture à f/1.4 ne sert à rien!
Dans le calcul ci-dessus, on voit qu’à 24mm et f/1.4 pour un sujet à 15 mètres, la profondeur de champ est de 48 mètres et cela ne nous arrange pas.
Par contre, pour le calcul ci-dessous, on voit que dès la distance hyperfocale atteinte (j’ai pris un peu plus à 21m), on voit que l’on obtient de la netteté jusqu’a l’infini.
En photo de nuit, la grande ouverture prend tout son sens et certainement en astro-photoraphie ou le moindre photon a son importance pour éviter de rester 3 heures à poser.
Pour t’éclater avec la profondeur de champ, voir :
– mon article : Flou/Net – La taille du capteur compte
– le calculateur employé ci-dessus pour définir l’hyperfocale et les distances de profondeur de champ
Belle journée
Bonjour,
merci à tous les deux pour vos réponses.
@ Titi : merci pour ton retour d’expérience concernant le Samyang. Il est vrai que je l’ai déjà vu conseillé pour l’astrophoto. Comme tu l’as dit, la raison du besoin d’une grande ouverture est que comme la luminosité est très faible, plus on ouvre grand et plus on capte de lumière et donc on diminue des temps de pose. De plus, le temps de pose est limité (10 à 15 secondes) mais guère plus car sinon on a un filé d’étoiles (un trait au lieu d’un point) à cause de la rotation de la terre. Il existe des montures (supports) motorisées qui compensent la rotation et permettent des temps de pose plus long mais ça coûte un bras 😉
@Eric :
Merci pour le petit logiciel, je constate donc que je peux utiliser une focale courte ET une grande ouverture et que tout dépends de l’endroit où on fait la mise au point.
Par contre, je ne comprends pas du tout le pourquoi du comment. Quelle est la raison technique (physique/optique) qui fait que selon où est faite la mise au point cela change la profondeur de champ.
Pour info, j’avais déjà lu en détail ton article sur la taille du capteur et je viens de le relire mais je ne comprends toujours pas (ma question juste au dessus).
Thierry
Je vais tenter une explication…
Sur l’image ci-dessus, la barre verticale N’ représente le capteur.
N est le sujet et la distance entre B et F est la profondeur de champ.
L’optique capte la lumière de tous les points entre B et F suivant un angle d’incidence différent (les angles VERT et ROUGE et NOIR).
4 choses importantes :
1) Au plus un point se trouve loin, au plus l’angle d’incidence est (disons) plat (tendance horizontale)
2) Au plus il est proche, au plus l’angle d’incidence se redresse (tendance verticale)
3) Au plus j’ouvre le diaphragme, au plus l’angle d’incidence se redresse (gros trou)
4) Au plus je ferme le diaphragme, au plus l’ange d’incidence est plat (petit trou)
A ta question : Quelle est la raison technique (physique/optique) qui fait que selon où est faite la mise au point cela change la profondeur de champ
Les points 1 et 2 expliquent cela.
Au plus l’angle d’incidence est plat, au plus le capteur reçoit de points nets (ces points compris entre B et F)
En faisant la mise au point plus loin, les lentilles bougent de telle façon à « aplatir » l’angle d’incidence.
Comme je le disais, c’est une tentative 🙂
Dis-moi si cela t’aide.
Belle journée !
Je remarque aussi que tu dis :
« Pour la photo de paysage, et lorsque la profondeur de champ doit être maximisée, une ouverture à f/1.4 ne sert à rien! »
et juste un peu plus loin tu me donnes l’exemple contraire dès que la distance d’hyperfocale atteinte. Du coup je ne comprends plus ta phrase où tu dis qu’une grande ouverture ne sert à rien.
Est-ce que cette phrase serait juste ? :
« Pour la photo de paysage, et lorsque la profondeur de champ doit être maximisée, une ouverture à f/1.4 ne sert à rien à moins que l’on atteigne la distance d’hyperfocale » ?
Dernier point, quand tu fais une photo de paysage, quels sont tes critères sur lesquels tu te base pour ouvrir grand ou au contraire fermer ?
Je te pose la question car j’ai cru comprendre que les objectifs avaient souvent un meilleur piqué avec des ouvertures médianes (f/5.6 ou f/8) ?
Thierry
A la distance hyperfocale et à une ouverture de f/1.4, les premiers mètres devant soi sont ‘flous, même avec un grand-angle.
Si l’on souhaite une pdc maximale, c’est à dire en incluant le plus possible l’avant-plan tout en gardant l’horizon net, alors une grande ouverture ne sert à rien puisqu’il faut de toute façon fermer le diaphragme.
Il est vrai que le piqué est meilleur aux ouvertures médianes.
Mais…
Perso, je favorise f/11 ou f/16 pour la raison évoquée ci-dessus.
Un piqué d’enfer sur un paysage lointain n’est pas une priorité pour moi.
Par contre, un avant-plan le plus net possible, oui.
Belle journée !
Salut Eric,
merci beaucoup pour cette réponse, elle m’éclaire enfin sur ce que je n’arrivais pas à saisir. Ton expérience personnelle donne un sens à tout ça.
Par contre, concernant l’intérêt de choisir (par exemple le 14mm Samyang dont parlais Titi) une ouverture très « grande » f/2.8 ou même moins, j’en conclus ceci comme intérêt :
c’est que c’est intéressant dans les cas suivants :
– en astrophoto pour réduire les temps de pose
– en intérieur car on a pas forcément besoin d’une profondeur de champ énorme et du coup on peux gagner en luminosité
– idem en extérieur pour des photos dans la rue où là non plus on ne souhaite pas forcément une très grande PDC mais où on veut maximiser l’exposition
– de ce que j’ai lu de-ci de-là, les focales fixes à grande ouverture ont une meilleure qualité d’optique et de fabrication permettant d’augmenter le piqué et de réduire les défauts d’optiques
Qu’en penses-tu ?
Salut Titi 38
Ce résumé en quatre points me plaît bien et est conforme à mes propres conclusions.
Que dire de plus 🙂
Belle journée.
Tout d’abord merci de prendre le temps de ces explications :o)
Ça commence à venir ;o)
J’ai bien compris les points 1 et 2.
Mais j’ai encore des zones d’ombres sur 3 et 4 :
« Au plus je ferme le diaphragme, au plus l’angle d’incidence se redresse (gros trou) »
…J’aurai dit exactement l’inverse !
De quoi parles-tu quand tu parles de gros trou ? pas du diaphragme j’imagine ?
Voici comment je comprends les choses : si je ferme le diaphragme, on est bien d’accord que le trou laissant passer la lumière est plus petit. Il est représenté sur ton schéma par le trait violet. Si le diaphragme est plus petit, le trait violet représentant ce trou a donc tendance lui aussi à se raccourcir et donc les rayons lumineux sont donc « contraints » à passer dans ce trou et donc les rayons à s’aplatir…voici comment je comprends mais je comprends sûrement pas comme il faut !
Parallèlement à ton explication j’ai essayé de comprendre en cherchant des cours d’optique. Je suis tombé là dessus, ça m’aide un peu à comprendre comment ça marche : http://serge.bertorello.free.fr/optique/images/images.html#refraction
J’ai lu aussi sur Wiki l’article sur le cercle de confusion qui m’a bien aidé à saisir que selon où le point tombe sur le capteur, il apparait soit diffus, soit bien précis.
« Au plus l’angle d’incidence est plat, au plus le capteur reçoit de points nets (ces points compris entre B et F)
En faisant la mise au point plus loin, les lentilles bougent de telle façon à « aplatir » l’angle d’incidence. »
De ce que tu me dis, j’en comprends que l’aplatissement des rayons lumineux permettent à ces rayons de rester dans une zone proche du capteur (cad entre F’ et B’) même si ils proviennent d’endroits plus éloignés que B. Dit autrement, si la mise au point est faite suffisamment loin (à la distance hyperfocale par ex), tous les points qui seront derrière la distance hyperfocale (qui serait le point B par exemple dans ton schéma) seront contraints, du fait de l’aplatissement de l’angle d’incidence à rester dans une zone proche du capteur, à savoir une zone entre le capteur et B’.
Est-ce que c’est ça ou bien je suis complètement à côté de la plaque ;o) ?
Arf… en effet. C’est l’inverse (et j’ai corrigé le commentaire pour de futurs lecteurs).
Oui, je parle du diaphragme quand j’évoque « un trou » … Ce n’est pas à proprement parler un « trou », nous sommes bien d’accord.
Ton explication autour du trait violet est conforme à ma vision des choses. Je dirais que c’est correct.
Il faut voir le trait violet comme étant l’ensemble optique… très simplifié… mais cela ne change rien à l’explication.
L’article derrière ton lien est fort intéressant et explique de manière détaillée comment les lentilles traitent la lumière et leur impact sur l’angle d’incidence. C’est bien foutu et très technique (pour ceux qui aiment cela).
« ….seront contraints, du fait de l’aplatissement de l’angle d’incidence à rester dans une zone proche du capteur »
Ce n’est pas l’angle d’incidence qui est proche du capteur, c’est la convergence des angles d’incidence qui permet d’obtenir un point précis sur le capteur.
Dans le cas décrit, la convergence de tous les angles d’incidence issus des points derrière la distance hyperfocale crée (la convergence crée) des points nets.
Par ailleurs, c’est aussi valable pour une partie des points se trouvant devant.
Belle journée.
Bonjour Eric,
« Arf… en effet. C’est l’inverse (et j’ai corrigé le commentaire pour de futurs lecteurs). »
Cela me rassure un peu car sinon je me disais que je ne comprenais vraiment rien ;o)
Pour illustrer tout nos propos, j’ai trouvé deux sites qui m’ont permis d’encore mieux comprendre tout ça. Je les donne, cela pourra être utile à d’autres…
Pour celui-là, tout particulièrement le schéma qu’on trouve au paragraphe « Lien avec l’ouverture »
https://media4.obspm.fr/public/AMC/pages_instruments-photo/impression.html
et aussi celui-là :
http://www.physagreg.fr/optique-14-instruments-optiques.php
Bon we :o)
Je pense que ces astuces peuvent être utiles pour ceux qui aiment jardiner. Surtout le premier conseil ! C’est une très bonne idée de faire parler le paysage. Ces photos de paysages m’ont donné de bonnes idées pour mon jardin. Merci !
En effet Clarice, bonne idée !
Belle journée.
Très joli développement de ce sujet passionnant et belle sélection de photo.
Excellent article tout est dit!
Merci, Greg.
Bonne journée !
Un article simple et plein de bon sens qui va à l’essentiel.
Oui, la photo de paysage est avant tout une question d’harmonie entre le paysage et soi, s’imprégner des lieux, se fondre en eux. Totalement d’accord. Pour moi, c’est une quête de Beauté et de Plénitude …
Amicalement,
Christian
Merci Christian,
A bientôt,
Eric
merci pour c’est conseil
je part au mexique dans quelque temps
ça va me servir
Merci pour tous ces conseils
Avec grand plaisir, Denis.
Bonne journée.. et bonnes photos !
Je suis revenu sur cette article, là je me suis un peu retrouvé avec mes photos prises de chez moi au lever du jour, avec le brouillard ,le soleil, la brume, la neige, aussi bien d’autres différences tel que l’emplacement du soleil qui bouge suivant les jours les etc.et je suis parfois tellement contente du résultat que je me demmande comment j’ai fait. Merci à vous.
Bonjour Jeannine.
Je suis heureux de lire que vos photos vous apportent beaucoup de plaisir.
C’est le but !
Continuez 🙂
Belle journée à vous.
Merci pour cet article très interessant !
Avec plaisir Alexis.
Au vu des photos de votre site, je doute que vous ayez encore besoin de conseils.
Belle journée !